Depuis quelques semaines, sur Twitter, on entend parler le Sandrine Rousseau, candidate écologiste à la prochaine présidentielle, à travers la primaire EELV pour laquelle elle est bien placée. Elle a fait le buzz en déclarant : «S’il y a des afghans potentiellement terroristes, il vaut mieux les avoir en France pour les surveiller».
Qui est donc cette illustre inconnue ? Elle est vice présidente de l’université de Lille, et à l’origine de l’opération « Campus vert ». Il y a quelques années, en assistant à un évènement sur le campus de la cité des sciences, je vis se promener un coq et des poules ayant l’air perdu. L’espace d’un instant, je me demande ce qu’ils font là, s’ils sont perdus, et me dis, si je retombe dessus, je les récupère, elle seront plus en sécurité chez moi qu’à proximité de grandes routes. J’appris durant l’évènement que les poules en liberté faisaient parties du projet « Campus vert » de madame Rousseau, et donc, je me suis abstenu de les récupérer.
Ça ne fut pas le cas de tous, en effet, ce premier mai, une association militant pour le bien être animal a agis pour sauver les volatiles, considérés comme abandonnés, qui se font régulièrement écraser, attaquer par des chiens, maltraiter par des usagés du campus peu délicat. Cette association « Les Ch'tites Cocottes & Cie » (avec qui je n’ai pas d’acquaintance politique, et qui n’a rien à voir avec ce texte) a publié des images de ce sauvetage.
Maintenant, la bonne question : Les écologistes ne sont pas sensés chercher à défendre la nature, pour le bien être de tous, et la sauvegarde des animaux ? Comment une candidate écologiste peut avoir une initiative qui entraine qu’une association de bénévoles finissent par organiser un tel sauvetage ? Si vous êtes sensible au bien-être animal, alors surtout ne votez pas pour Sandrine Rousseau, ni même pour un candidat EELV, car ces derniers ont tendance à s’afficher comme sauveteur de la nature, mais n’ont que des actions contreproductives.