Pour une écologie de droite

De nos jours, l’écologie est politiquement ancrée à gauche, et au passage soutient des thèses plus proche du sociétales que de l’écologie. Les mouvements écologiques soutiennent les traitements hormonaux pour le « changement de sexe » sans compter l’usage le plus ouvert possible de la pilule contraceptive, sans tenir compte du fait que ces œstrogènes de synthèse ne sont pas dégradés de façon naturelle, et ainsi se retrouve dans les eaux, féminisant de nombreuses espèces et ainsi condamnant certaines à une disparition à court terme. Pour protéger l’environnement, il faut donc séparer ce qui est la protection de l’environnement de ce qui est idéologique.
Il y a quelques jours, Sandrine Rousseau affirmait qu’il fallait augmenter les impôts des personnes ayant les plus gros revenus car ces derniers auraient, selon elle, le plus lourd bilan carbone. Comme ceci n’est qu’une attaque idéologique sans fondement, faisons un argumentaire inverse. Dans un premier temps, les personnes les plus pauvres vivant en immeuble, la où les plus riches vivent dans une maison individuelle avec jardin, plus une personne dispose de terrain avec végétation, plus celui-ci absorbe de carbone, et donc lutte contre le réchauffement climatique. Le bâtis traditionnel régule mieux la température et a besoin de moins de chauffage et peut se passer de climatisation, donc permet d’économiser l’énergie. Parmi les revenues foncier (qui sont au passage victimes de l’IFI), notons les revenus de propriétés agricoles et sylvicoles. Les impôts sur les propriétés agricoles se répercutent forcément sur le fermage de l’agriculteur, et donc sur le prix des produits français, ainsi n’étant pas compétitif, les produits étrangers inondent nos étals, avec le bilan carbone qu’on leur connait. D’après vous, qui va favoriser le produit le moins cher avec un lourd bilan carbone, le haut revenu ou le bas revenu ? Sans compter qu’une personne avec un jardin produira lui même certains produits potager, et là, le bilan carbone est négatif sans compter l’absence d’emballage. Du côté des propriétés sylvicoles, le bilan est encore plus net. La fiscalité pour l’impôt sur le revenu est aberrante, elle se base sur le « revenu cadastrale » ou « forfait forestier », somme fictive imposable pour compenser l’irrégularité des revenues de coupes de bois. Cette somme forfaitaire croit deux fois plus vite que le court du bois, ce qui est déjà absurde, mais il faut savoir qu’avec les obligations moderne de gestion durable, la somme que rapporte une coupe de bois d’œuvre ne sert qu’à payer les travaux obligatoire pour la régénération. Donc, le propriétaire forestier sylviculteur a un revenu important sur le papier, alors qu ce revenu n’existe pas. Selon la croyance de madame Rousseau, cette personne est « à forts revenus » et donc pollue plus que la moyenne, alors que son bilan carbone est négatif !
Dans la même veine, monsieur Jean-Luc Mélenchon a lancé une critique sur l’exploitation forestière industrialisée, qui ce qui est assez rare pour le signaler, était pertinente. Il critiquait, à juste titre, les plantations de conifères, dans des régions dont cela ne fait pas parti du terroir, pour une production intensive, et qui entraine des catastrophes écologiques. Cela est bien loin de la pratique de la majorité des propriétaires forestiers sylvicoles, cela même considérés comme des personnes à grand revenus qui doivent être taxer pour causes de grand bilan carbone. Qui fait de la production intensive de sapins ? Des organismes publiques comme la caisse des dépôts et consignation, les parcelles boisées dont la gérance est confié à l’ONF (on notera que de nombreuses collectivités locales leur font confiance). Monsieur Mélenchon devrait oser aller plus loin, et par soucis écologiques, privatiser ces différents petits bois, pour qu’un propriétaire privé les gère en bon père de famille, plutôt que d’avoir des instances de l’état qui provoque ces catastrophes écologiques ! Parlons maintenant de la circulation. Le théorie des écologistes est que si l’on gène la circulation automobile, il y aura moins d’automobilistes ! Et bien, tout le monde sera d’accord que non, si les voitures sont entravées, il y a des bouchons et donc plus de pollution. Pour réduire la pollution, il faut des infrastructures qui fluidifient le trafic et ainsi limiter les bouchons. En prétendant que les plus gros revenus soient les plus polluants, qui s’achète une voiture à prix prohibitif telle qu’une voiture hybride et qui doit rouler avec une voiture âgée car il n’a pas la remplacer ?
Pour conclure, le discours des écologistes de gauche n’est que partiel, et sert à dresser certaines partis de la population contre d’autres. Il y a nécessairement des possibilités d’améliorer le cadre de vie de façon conservatrice et patriote. Si une question en particulier vous touche, vous pouvez me contacter via l’onglet « contact »